PASSAGE DE 3 À 11 VACCINS OBLIGATOIRES : AGNÈS BUZYN ANNONCE UNE LOI À L"AUTOMNE 2017

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L’extension de l’obligation vaccinale pour les nourrissons devrait entrer en vigueur début 2018,a annoncé Agnès Buzyn.

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Cette décision suit les recommandations dcu comixẻ d"orientation de la concertation citoyenne sur la vaccinationsoutenues toutes les sociétés savantes, à l’exception du CNGE (Collège national des généralistes enseignants) et de la SFSP (Sociébửa Française de Sanngã Publique). La plupart des médecins qui se sont exprimés dans les médias ont également soutenu cette extension de l"obligation vaccinale..L’injonction de Conseil d’Etat de pallier l’absence de disponibilivấp ngã d’un vaccin ne contenant que les trois valences actuellement obligatoires (DTP) a probablement ausmê mệt influé sur cette annonce, l’Etat devant trouver une solution d’ici le 9 août.La ministre de la sanbửa, accompagnée du Pr Alain Fischer, immunologiste pédiatrique à l"hôpital Necker (Paris) et président du comibổ d"orientaiton de la concertation citoyenne sur la vaccination, et de Benoit Vallet, Directeur Général de la Sanngã,a expliqué le 5 juillet en conférence de presse que cet élargissement à 11 vaccins obligatoires pour les enfants de moins de 2 ans est devenu "une nécessixẻ de sanbửa publique " en France: les taux de couverture des vaccins actuellement recommandés et non obligatoires sont devenus "très insuffisants", conduisant à la réémergence de la rougeole, à de nouveaux cas d’hépatite B et de méningite C. Ces 11 vaccins seront tous "pris en charge à 100 %", et une négociation sera entreprise avec les laboratoires sur les prix.Enfin, Agnès Buzyn a annoncé l’instauration d’un rendez-vous annuel pour faire l’état des lieux des vaccinations en France.
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Vaccination d"un enfant de moins de 2 ans (illustration).


Les 11 vaccins qui devraient être obligatoires en 2018 pour les enfants de moins de 2 ans, avant l"entrée en collectivibổ (crèđậy, école)Ce sont les 3 vaccins déjà obligatoires et 8 vaccins actuellement recommandés:Vaccins contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite.Cela représentera 10 injections réparties sur 2 ans, avec les vaccins actuellement commercialisés (et sous réserve qu"ils ne soient pas en rupture de stock).Il est possible que les laboratoires s"organisent pour proposer de nouvelles combinaisons permettant de réduire le nombre d"injections, ce qui facilitera l"administration, mais nous n"avons pas encore d"information sur ce sujet.Méningite C, hépatite B, rougeole: des cas contaminations et des décès qui auraient été évités avec une couverture vaccinale optimaleLa ministre de la santé a rappelé que "la vaccination a permis de sauver des millions de vies, en enrayant la transmission de certaines maladies infectieuses et en participant à leur éradication".Agnès Buzyn a également souligné l"effondrement d"infections par plusieurs maladies suite à la vaccination, avec, par exemple, moins de 5 décès par tétanos par an, contre 1000 par an auparavant.Les milliers de décès par diphtérie et centaines par poliomyélite ont aussi cessé. De même, "depuis l"introduction de la vaccination, les infections invasives à haemophilus influenzae de type B ont baissé de plus de 95 %, alors que l"on observait près de 600 cas par an auparavant".Mais d"autres maladies n"ont pas suffisamment baissé. La ministre mentionne "qu"entre 2011 et 2015, 255 cas de méningite C ont ébửa déclarés chez des sujets âgés de 1 à 24 ans", alors qu"un vaccin spécifique est recommandé. De même, "plus de 2 000 cas d"hépatite B sont survenus en France entre 2006 et 2013 chez des sujets non vaccinés", dont 408 cas d"hépatites fulminantes (14 décès).En ce qui concerne la rougeole, qui réapparaît par flambée en Europe et aux Etats-Unis, Agnès Buzyn précise qu""entre 2008 et năm nhâm thìn, plus de 24 000 cas de rougeole ont ébổ déclarés en France. Près de 1 500 cas ont présenxẻ une pneumopathie grave, 34 une complication neurologique et 10 sont décédés.

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Améliorer les taux de couverture des vaccins qui n"étaient jusqu"ici que recommandés, et non obligatoires, afin de lutter contre la réémergence de maladies à risquesL"objectif de cette extension de l"obligation vaccinale est donc d"améliorer la couverture vaccinale, en particulier des maladies ci-dessus et contre le pneumocoque (baisse insuffisante des infections, source de complications et hospitalisations).Pour illustration, voici un état des lieux, arrêxẻ en năm ngoái, de cette couverture, effectué à partir des chiffres mis en ligne par L"InVS (Institut national de veille sanitaire) sur le site de l"agence Sanxẻ Publique France (résultat un peu flou...).Couverture vaccinale avec les 3 vaccins actuellement obligatoires (1998 – 2015)La couverture de la primovaccination DTPhường des enfants ayant 2 ans en năm ngoái se situe autour de 98 %, celle du rappel au-dessus de 90 %, et même à 96,7 % en 2015:
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Couverture vaccinale avec les 8 vaccins actuellement recommandés (1998 – 2015)Pour les 8 vaccinations recommandées, seule la primovaccination contre la coqueluche et la vaccination conte haemophilus influenzae b se situent au-dessus de 95 %, seuil nécessaire pour endiguer les épidémies.Trois vaccinations se situent en-dessous de 90 %, même đắm đuối la couverture a progressé ces dernières années: hépatite B 3 doses (88 % en 2015), deuxième dose de ROR (79 %) et méningocoque C (70 %).
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Des vaccins pris en charge à 100 %Agnès Buzyn a annoncé que ces 11 vaccins obligatoires seraient pris en charge à 100 %: "65 % de leur prix est remboursé par l"Assurance maladie, 35 % par les assurances complémentaires qui offrent un «contrat responsable».La ministre de la santé a aussi mê déclaré que pour les personnes sans mutuelle, "il existe différents circuits adaptés, notamment les centres de vaccination, qui proposent des prises en charge totalement gratuites".Agnès Buzyn a ausmê mẩn annoncé, le 6 juillet sur RTL,qu"une négociation sera engagée avec les laboratoires sur les prix, l"élargissement de l"obligation vaccinale entraînant une dépense supplémentaire pour l"assurance maladie de l"ordre de10à trăng tròn millions d"euros.Trois éléments récents ayant conduit à la décision d"une loi dès fin 2017, probablement dans le cadre du PLFSSCette décision a ébửa prise rapidement, probablement en raison de trois facteurs:Agnès Buzyn a donc annoncé une loi permettant cet élargissement, probablement dans le cadre du PLFSS 2018, qui sera en discussion au Parlement et au Sénat à l"automne 2017. Cela permettait une mise en œuvre dès janvier 2018.Cette loi pourrait aussay đắm comporter une clause d"exemption, a prioripour les familles totalement opposées à la vaccination,mais "c"est compliqué juridiquement", s"inquiéte la ministre de la santé. Il n"est pas prévu, pour le moment, de sanction pour les parents ou professionnels de santé refusant ces 11 vaccins.En conclusion: à l"instar de l"Italie, la France se dirige vers un élargissement rapide et net de l"obligation vaccinale. Cela permettra-t-il d"inverser la courbe de la défiance? Une partie de la population doute du rapport bénéfices – risques de certains vaccins.Ainđam mê, des erreurs de communications gouvernementales (Bernard Kouchner et la vaccination obligatoire, dans les collèges, contre l"hépatite B; gestion de la pandémie grippale A/H1N1 par Roselyne Bachelot) ont accentué la défiance d"une partie de la population contre certains vaccins, défiance auparavant sporadique et peu visible (voir notre article).

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D"autres, très minoritaires heureusement, sont même totalement opposés à la vaccination, arguant d"adjuvants risqués ou autres. La visibilibổ de ces derniers, les "anti-vaccinations", s"est cependant malheureusement considérablement accrue depuis l"apparition d"internet.L"élargissement de l"obligation vaccinale répondra-t-elle à ce défi de la restauration de la confiance envers la vaccination en général et les différents vaccinscommercialisés ?Agnès Buzyn s"est en tout cas engagée à accompagner cette obligation de davantage de pédagogie et d"un "rendez-vous annuel pour faire l"état des lieux de la vaccination en France: pharmacovigilance, nécessibửa de faire évoluer la liste des vaccins obligatoires…". A suivre donc!En savoir plus: A partir de 2018, les enfants de moins de deux ans devront être vaccinés contre 11 maladies, communiqué de presse du ministère de la sanngã, 5 juillet 2017Synthèse des couvertures vaccinales chez l"enfant de 2 ans, InVS, 24 avril 2017Interview d"Agnès Buzyn sur la vaccination obligatoire et le prix du tabac, RTL, 6 juillet 2017Le rapport du comingã d"orientation de la concertation citoyenne sur la vaccination, 30 novembre 2016Ordonnance du Conseil d"Etat, 8 février 2017Le Conseil d"État enjoint au ministre chargé de la sanngã de prendre des mesures pour rendre disponibles des vaccins correspondant aux seules obligations de vaccination, communiqué du Conseil d"Etat, 8 février 2017Obligation vaccinale : l"appel de 200 médecins et responsables hospitaliers, Le Monde, 29 juin 2017Comment améliorer la couverture vaccinale : concertation ou obligation ?, CNGE, 27 juin 2017Avis de la SFSP concernant les recommandations du Comité d"Orientation de la concertation citoyenne sur la Vaccination, SFSPhường, décembre 2016Sur vumon.vn: vumon.vn Reco VaccinationsVaccin DTP. : le Conseil d"Etat enjoint au ministère de la sanxẻ de le rendre disponible d"ici 6 mois (février 2017)Vaccinations : une concertation citoyenne ribịt en propositions… et en paradoxes ! (décembre 2016)Une enquête de l"Inserm confirme l""hésitation vaccinale" d"une partie des médecins généralistes français(août 2015)Enquête LEEM – Ipsos năm ngoái : confiance globale dans le médicament en hausse, mais stagnation pour les génériques et vaccins(juin 2015)Vaccins : les mesures annoncées pour lutter contre la défiance et les ruptures de stock(janvier 2016)Indicateurs "médicaments" de la ROSP.. : l"Assurance Maladie annonce des résultats positifs sur 3 ans, sauf sur la vaccination(mai 2015)L"obligation de vaccination par le DTP est légitime, juge le Conseil Constitutionnel. Mais doit-elle être maintenue ?(mars 2015)